Prison break
De jour comme de nuit, il est desormais aisé de s'en évader !
Sans sa prison, mon quartier perd un peu de son âme, je ne pourrais plus dire d'ici quelques temps, "j'habite quartier Danton, là ou il y a la prison...". Bien que contre l'idée de privation de liberté sans un traitement psychologique de fond, je l'aimais bien, moi, cette prison et tout ce qui va avec, le bar "le parloir", les madames qui se vendent, le sex shop, les copains qui hurlent sur le parking pour que leur pote en détention se sente moins seul...tout ça mélangé dans le brassage de la vie : sortie d'école, étudiants Erasmus, café littéraire... c'était toute une ambiance qui donnait du charme à ce quartier, maintenant ce sera plus lisse et peut être un peu plus triste finalement.